« Je rêve de Catherine. Je suis Catherine » : le jeu des je narratifs dans <i>La maison Trestler ou le 8e jour d’Amérique</i> de Madeleine Ouellette-Michalska

Autor

  • Ewelina Bujnowska Université de Silésie

Abstrakt

In the present article, the author discusses literary games as exemplified by the novel La Maison Trestler ou le 8e jour d’Amérique by the Canadian writer Madeleine Ouellette-Michalska. The game that we are invited to play turns out to be complex because it occurs on many levels, particularly on the level of the narration. Ouellette-Michalska’s novel is based on a game played by multiple female identities, questioning the exclusively masculine point of view dominant in the historical discourse. Asking whether history is able to depict every aspect of an event truthfully, the novel allows the intrusion of memories and feelings into the presentation of the past. Suggesting “settling the score” between the male and female history, the writer reconsiders the question of historical truth. In her opinion, women’s memory partly escapes the male logic of space/time and facilitates the coming of the eighth day, the day of America.

Key words: History/Herstory, women’s memory, historical truth.

Bibliografia

Benveniste, Émile, 1966 : Problèmes de linguistique générale. T. 1. Paris, Gallimard.

Boivin, Aurélien, 2006 : « La maison Trestler ou le procès de l’Histoire et du patriarcat ». Québec français 140 (hiver) : 93.

Desbiens, Marie-Frédérique, 2006 : « Le roman historique. (R)Évolution d’un genre ». Québec français 140 (hiver) : 26—29.

Des Rivières, Marie-Josée : « Ouellette-Michalska, Madeleine ». En ligne : http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1ARTf0006019.

Gontard, Marc, 1999 : « La maison Trestler ou le 8e jour d’Amérique de Madeleine OuelletteMichalska ». Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec (1980—1990). CRELIQ, Université Laval, Québec. En ligne : http://www.uhb.fr/alc/erellif/celicif/prog-quebec.html

Martin, Thérèse, 1984 : « Madeleine Ouellette-Michalska, La maison Trestler, Montréal : Québec/Amérique, 1984 ». Urgences 11 : 80—83.

Ouellette-Michalska, Madeleine, 1995 : La maison Trestler ou le 8e jour d’Amérique. Montréal, Bibliothèque québécoise.

Paterson, Janet M., 1995 : « Les nombreuses pièces de La maison Trestler. Introduction à la réédition de 1995 ». Montréal, Bibliothèque québécoise : 7—14.

Paterson, Janet M., 1993 : Moments postmodernes dans le roman québécois. Ottawa, Les Presses de l’Université d’Ottawa.

Roy, Julie, 2006 : « Quelques écrivaines québécoises du XIXe siècle. Quand le roman historique se conjugue au féminin ». Québec français 140 (hiver) : 34—36.

Royer, Jean, 1985 : Écrivains contemporains. Nouveaux entretiens. Montréal, L’Hexagone.

Saint-Martin, Lori, 1994 : « Le corps et la fiction à réinventer : métamorphoses de la maternité dans l’écriture des femmes au Québec ». Recherches féministes, vol. 7, no 2 : 115—134.

Wikipedia. En ligne : http://fr.wikipedia.or/wiki/La_Fiancee_de_Lammermoor.

Jak cytować

Bujnowska, E. « Je rêve de Catherine. Je suis Catherine » : le jeu des je narratifs dans <i>La maison Trestler ou le 8e jour d’Amérique</i> de Madeleine Ouellette-Michalska. Romanica Silesiana, 4(1). Pobrano z https://trrest.vot.pl/ojsus/index.php/RS/article/view/5735